au fil des jours

Publié le par TRUBLET Colette

3/2/17 – PENSER –Hannah Arendt

Suite à une émission (ARTE) concernant les travaux de Hannah Arendt je laisse venir mes réflexions …

Penser – Arrêter de penser – Fonctionner –

Hannah Arendt dit, si j’ai bien compris : Eichmann est un homme ordinaire et il n’a pas les caractéristiques d’un monstre. Il n’a jamais tué personnellement personne. Il a été placé à la tête d’un service chargé d’organiser la déportation des Juifs d’Europe pour les envoyer à la mort. Sa signature équivalait à un ordre de tuer. Il obéissait aux ordres de Hitler.

Remarque : Voici le mot « ORDRE ».

Il était un bon fonctionnaire, déchargé de penser à la conséquence de ses actes.

Quel est le lien entre arrêter de penser et fonctionner ?

Commencer à penser-

Le Bébé est bien obligé de s’en remettre à sa Mère et à son Père pour vivre. Sinon, il meurt. Donc il est dans une entière dépendance. Puis, il commence à se connaître pour s’être, à la fois, vu dans un miroir, et dans le regard protecteur, aimant le plus souvent, de son entourage. Arrive un moment, que je dis précieux, où il a PRIS CONSCIENCE de son individualité. Il envoie alors des séries de signes à ses parents pour manifester sa volonté propre. Il devient sélectif avec la nourriture et se débrouille pour acquérir sa propreté en tenant compte des conditions dans lesquelles il vit. Et puis arrive le moment où il dit « NON » et c’est l’âge du non, vers les trois ans. « Non, veux pas, tout seul, » Là, il faut apprendre « les limites » ; Et c’est le commencement de l’aventure.

Les limites sont de deux ordres principaux.

D’abord il y a les limites qui concernent les dangers ; Tu trébuches, tu te blesses ; tu touches le feu, tu te brûles ; tu tombes à l’eau, tu te noies etc … ; C’est l’acquisition des automatismes de survie.

Plus compliqué et beaucoup moins clair, il y a le niveau de tolérance du milieu. Toutes les personnes de l’environnement supportent chacune différemment les initiatives et les explorations propres à chaque enfant. Des spécialistes diversifiés s’en occupent et leurs recherches font l’objet d’œuvres importantes. Tout le monde s’y est mis. Et l’enfant grandit au milieu de tout ça.

ARRÊTER DE PENSER

La question est, du point de l’enfant devenant adolescent puis adulte : Comme oser penser au-delà de l’interdit, c’est à dire au delà de la pression du groupe parental, scolaire, professionnel, environnemental, sociétal, politique ? Au-delà de l’ordre établi Comment oser penser avant d’agir : - pour - ou contre - ou autrement. Et notre jeunesse peut devenir turbulente et inconséquente.

L’aveuglement est plutôt généralisé et tout le monde cherche dans quelles directions aller, quelles lumières sont utiles, quelles ombres persistent ? Nous avons eu successivement et pêle-mêle : la déesse mère, les dieux, un seul dieu tout-puissant, avec en conséquence les religions du livre et chez d’autre le Tao, le bouddhisme (je connais moins). L’INCONNAISSABLE, DIEU, est supposé être le bien suprême en contre poids de ce que les Celtes désignent comme étant LE TRÉPAS, LA NÉCESSITÉ UNIQUE, RIEN D’AUTRE RIEN DE PLUS. À méditer …

Il y a un moment ou on s’arrête de penser pour agir dans le droit fil soit de sa croyance, soit de son intérêt c’est à dire selon l’ORDRE des choses en place, sans chercher, comme on dit, midi à quatorze heures.

Chacun sent et sait pour soi ce qui lui convient et ce qu’il peut faire dans le contexte où il se trouve. Il peut s’en tenir à cet état de fait et refuser de réfléchir au-delà.

Pour faire image, chacun conduit sa vie comme on conduit sa voiture, et si le passager veut prendre le volant c’est l’accident programmé.

Donc On « fonctionne » en fonctionnaire de sa vie dans les limites de ses besoins et de son confort.

OSER PENSER :

Mais un veilleur à la fois conscient et inconscient guette dans l’ombre et arrive à se faire entendre et quand le veilleur agit sur plusieurs personnes à la fois ça donne des apocalypses comme celle qui nous occupe sur la terre entière en ce moment.

Et ce veilleur nous disent encore les Celtes, c’est la mort. C’est « Danger de mort »

Je dis, et vous en pensez ce que vous pouvez ou ce que vous voulez, je ne parle qu’en mon nom, donc je dis :

L’ORDRE des choses du moment c’est l’Argent.

L’argent circule partout dans le monde et c’est comme un réseau sanguin qui irrigue la vie de chacun être humain. L’an dernier dix financiers possédaient 50% de la richesse mondiale ; cette année ils ne sont plus que huit. Même si je me demande comment sont faits ces calculs, nous voyons bien qu’il y a de plus en plus de pauvres et que les riches sont encore plus riches.

Donc nous sommes obligés, pour survivre, de répartir les richesses. Parfois, à courte vue, je me dis que ça m’est bien égal s’il y a des riches mais à condition qu’il n’y ait plus de pauvres. Est-ce que je pense juste ? Est-ce que c’est une pensée reprise dans les théories actuelles telles le socialisme, le libéralisme, ou dans tout autre « isme » mal éclairé à moins de n’être qu’un perpétuel étudiant tant leur complexité brouille l’entendement.

Je dis aussi :

Notre condition humaine, pour je ne sais quelle cause, est en charge du triomphe de la vie et sa PAROLE est le seul moyen d’atteindre à l’immortalité. Je n’en vois aucun autre. Pas même dans les progrès scientifiques qui bousculent actuellement nos vies.

NOTRE TEMPS :

C’est un moment d’apocalypse que nous vivons actuellement, sur la terre entière. Nous sommes en gestation d’une autre société.

Je dis que c’est dans l’Europe, au confluent des religions et des philosophies qui sont en train de nourrir l’esprit de l’humanité entière, que nous sommes en charge de faire triompher la vie, dans la logique du destin de notre condition humaine.

Le phare de la vie, c’est la mort, la mort c’est l’Inévitable individuellement mais pour tous. Elle appelle à la fraternité des guerriers, nous tous, qui doivent faire triompher la vie.

Le Triomphe de la vie est notre destinée et notre destin – Incontournable - et la Parole est notre outil, un cadeau irremplaçable qui véhicule l’ORDRE de nos PENSÉES.

 

 

 

 

Mardi 7 Février 2017 F.Fillon

Mes chers Compatriotes … non,

Mes chers Concitoyens … Non,

Ça fait trop de cons, moi y comprise.

Donc,

Mes chers Co-électeurs

Voilà, j’y suis.

Que pensez-vous de Monsieur François Fillon? Il a le physique de l’emploi pour représenter notre République monarchique ou notre Monarchie républicaine, comme on veut. D’ailleurs les interviewer(s) qui interrogent les dames qui le suivent dans ses meetings le trouvent rassurant pour ne pas dire séduisant. Le séducteur le plus en vue étant Monsieur Emmanuel Macron. Quand aux hommes de ces dames, ils apprécient en Monsieur François Fillon l’étoffe d’un vrai chef aux allures de Monarque qui va savoir dompter les vents contraires et les esprits révolutionnaires.

Donc Monsieur Fillon est sincère et honnête. Il ne sera pas condamné pour avoir su profiter du système, à fond.

Et d’abord qui le paie, lui et ses co-lègues, sinon vous et moi, mes chers co-électeurs et contribuables (pour le coup très con-s). Et qui décide du montant de leurs diverses rémunérations ? Lui et ses co-élus bien sûr. Et si nous, mes chers co-électeurs, n’avons ni le goût ni le temps de nous en préoccuper et encore moins d’y réfléchir nous allons être plumés par nos élus les plus honnêtes. C’est de la faute au système. Les élus de carrière, qui ont fait métier de gouverner ont intérêt à s’y maintenir. C’est ce qui les enrichit au-delà de les nourrir. Ils ne vont pas facilement lâcher la poule aux œufs d’or …

Donc c’est le système en place qui est à revoir.

Le système est érigé sur le mécanisme puissant du « con-flit d’intérêts » Vous n’avez pas le temps d’y réfléchir ? Moi j’ai mis longtemps à me poser la question : Pas le temps, autre chose de plus intéressant à faire. Mais là, il y a urgence.

La pauvreté gagne du terrain, elle menace les classes moyennes dans des proportions inquiétantes ; on dit qu’un quart de la population française est en danger. On dit que c’est la même chose dans toute l’Europe et que certains comme les Grecs ont déjà payé le prix fort.

D’autre part le pillage des richesses mondiales produit des catastrophes écologiques que les financiers et les milliardaires ne prennent pas assez en considération.

Vu d’en bas, de vous, de moi, chers co-électeurs, nous allons devoir réfléchir à ce système. Le conflit d’intérêt gouverne le monde. Chaque profiteur y est juge et partie. L’élu vote le montant de son salaire, le financier délègue des représentants près des élus qui votent des lois qui protègent leurs bénéfices et ainsi va le monde. C’est un système protégé par la loi. Et Monsieur Fillon a été « honnête » à l’intérieur d’un système nuisible à un quart de la population française en attendant mieux.

Et si mon raisonnement est faux qu’on me le dise ! J’essaierai de ne pas me laisser enfumer dans un raisonnement bien huilé à l’intérieur d’un système qui a aveuglé Monsieur Fillon au point d’avoir été aveugle et sourd à la souffrance et à la misère de ses Co-Citoyens ; et ceux-là ne sont pas plus cons que ça, finalement, puisque voilà qu’ils protestent, un peu à tord et à travers pour l’instant mais la résistance s’organise et des idées nouvelles fusent à partir d’expériences vécues, depuis un moment déjà, en marge du système. Je pense au mouvement « colibri » dans lequel chacun fait sa part et je pense à tous ceux qui s’approprient les technologies nouvelles, ce qui facilite une démocratie de proximité.

Bien sincèrement

Colette Trublet

Vendredi 10 Février 2017

Je pense à ce que Monsieur Fillon nous montre et nous dit. On lui donnait le Bon Dieu sans confession. Son côté vieille France, sa femme délicieusement discrète et effacée, ses enfants charmants, sérieux, qu’on imagine en voie de réussir, tout ça faisait un tableau idyllique auquel certains avaient envie de faire confiance. Nous serions sa famille élargie, heureuse et bien protégée sous sa houlette aimante et bienveillante. Et nous oublierions de réfléchir. De plus on sentait bien qu’il allait dompter les récalcitrants et mettre tout le monde au travail, à l’abri de tous les dangers.

Et voilà qu’il nous montre comment il se sert de nous, à fond, pour s’enrichir en niant sa cupidité, un crime à nos yeux, autorisé par le système. Combien d’autres en font autant, à notre insu ? et en nous promettant de durs sacrifices ?

Nos élus sont ces gens intelligents qui montent dans un train partisan, qui les Républicains, qui les socialistes etc… et qui n’en descendent jamais parce qu’une fois lancés, ils ne le peuvent plus ou ne le veulent pas. Ils ne sont plus capables d’arrêter le train. Ils ne savent plus ce qui se passe dans les campagnes et dans les villes qu’ils traversent. Les contribuables paient.

Sauf que, nous ne sommes pas tous dans le même train. Donc on se méfie. C’est difficile la méfiance. Ça casse les rêves. Ça force au travail, à la réflexion, à l’aventure. Ça force à descendre du train pour vérifier les rails, l’état de la machine, des wagons …

Après nous nous demandons quels trains sont à notre disposition ?

Il y avait le train de la droite, le train de la gauche, le train du centre, et le train du FN, qui cachaient tous les autres. Pourtant la moitié des gens restent sur les quais, dans l’incertitude et l’exaspération. Quand on paie autant d’impôts le moins qu’on puisse attendre c’est que les trains marchent, non ?

Mais voilà le train PS et le train de la droite ont tous les deux déraillé.

Le train de la gauche a loupé ses aiguillages dès 1983 avec François Mittérand. Dommage. Récemment, François Hollande nous avait tous mis d’accord en disant « Mon ennemi c’est la finance » et comme il ne l’a pas vigoureusement combattue, le train PS a déraillé plus vite que prévu au bénéfice d’un vague socialisme libéral que personne ne sait expliquer.

Le train de la droite est resté longtemps sur le réseau secondaire avec Chirac dont le plus grand mérite a été de ne rien faire, rien dire et rien penser, mais avec un large sourire et moultes poignées de mains chaleureuses. Il a loupé l’aiguillage d’un rassemblement apaisant quand la gauche l’a aidé à dépasser le train du FN. Il n’a même pas imaginé la déception de ses électeurs …

Le train du Centre, plutôt une « micheline », toujours en mode discret, se promène dans les sentiers indistincts, mais poétiques, des sous-bois de l’hésitation, un aiguillages à droite, un aiguillage à gauche et jamais droit devant, tout seul.

Le train des verts est encore à l’usine. On y dispute ferme sur les outils à utiliser, sur le choix des aiguillages, sur la qualité des matériaux. Tout le monde sait qu’ils ont raison, donc tout le monde veut s’approprier leurs mérites. Ils sont l’avenir et ils sont enracinés dans le passé. Mais tout le monde les empêche de mettre leur train sur les rails et ils ne savent où donner de la tête, ni du feu vert …

Et puis il y a le train du FN qui marche encore au charbon et il ne fait pas bon mettre la tête dehors si on veut éviter les escarbilles. C’est le train poubelle de toutes les déceptions, les rancœurs, les négligences, les aveuglements, parfois les rages et les espoirs de vengeance. C’est aussi, pour faire contre poids, les promesses auxquelles personne ne croit mais qui, bien mijotées, font un peu illusion. Quand on agite un panache blanc, ou quand on brandit une croix de Lorraine, avec les bras en V de la victoire, c’est comme au foot, on court après son plaisir et ses vibrations. On ne réfléchit plus.

Il faut dire aussi qu’il y a le TGV du CAC 40 quand ce n’est pas le Jet pour la Jet Set qui, eux, les privilégiés, alimentent crûment les exaspérations et le désespoir des exclus, avec ses milliardaires aux commandes. Ils sont, cette année, huit personnages qui se partagent 50% de la richesse mondiale … C’est un scandale ! Une honte pour la condition humaine en charge du triomphe de la vie face à la mort.

Alors, même si 70 à 80% des électeurs potentiels s’intéressent à la politique, les files d’attente s’allongent dans les gares. Dans quel train monter ?

Pour l’instant nous en sommes aux cellules de crises. Chaque candidat rivalise pour montrer ses atouts. Il faut un certain culot pour oser promettre carotte et bâton, ordre ou désordre, justice et équité, égalité et respect des différences. Le système actuel permet juste le contraire de nos attentes.

Michel Onfray constate : C’est la décadence, la faillite de la 5ème république; l’ennemi commun c’est le jacobinisme avec sa centralisation éhontée, tant des décisions que des richesses.

Il nous faut inventer une autre constitution. Paris ne doit plus tout diriger. L’administration étouffante et stérilisante qui sélectionne entre ceux qui savent s’en débrouiller parce qu’ils peuvent se payer les compétences des avocats d’affaires et ceux qui restent ahuris devant les complexités et les méandres des règlements, des directives et des lois, multipliées sciemment sous influence des lobbies pour que le commun des mortels s’y perde. Ce qui ensuite permettra de parler avec mépris de populisme.

Il nous faut d’autres trains.

Je ne sais pas vous, mais moi je dis, bien que toute seule dans mon coin : Profitons de ce moment où tous les trains sont à quai pour choisir où nous voulons aller.

Il faut mettre en chantier un train nouveau, capable d’être alternativement Micheline, TGV, TER ou tortillard pourquoi pas ?

Il nous faut une sixième République. La 5ème a fait son temps. Elle est jacobine. Son administration est devenue notre persécutrice ; elle commande depuis Paris et rien ne nous est accordé sans des kilos de dossiers, des pages de signatures, des délais qui s’éternisent, des complications et des règlements à n’en plus finir. Nous étouffons sous régime d’une démocratie répressive et d’une dictature de l’argent-roi.

Il nous faut une démocratie de proximité. Nos mairies en sont l’endroit utile et nos provinces sont à la bonne mesure d’une efficacité de terrain. Je dis que les peuples des Provinces sont les écoles premières de la fraternité. Et les frontières des uns peuvent garantir les frontières des autres, en voisinage convivial et fraternel, où chacun peut se sentir bien chez soi pour pouvoir être accueillant, à sa juste mesure.

Il nous faut des choix écologiques à l’échelle de l’Europe et du monde. Rappelons-nous : les nuages radioactifs de Tchernobyl ne se sont pas arrêtés à nos frontières.

Mettons en chantier un nouveau train dans lequel nous irons de wagon en wagon prendre des idées et des nouvelles des uns et des autres, tous différents mais tous guidés par une fraternité où chacun donnera et recevra selon ses aptitudes et ses besoins.

Luttons ensemble contre nos deux principaux ennemis : La finance (mondiale) et le centralisme jacobin (parisien).

En attendant, arrêtons de voter pour alimenter la décadence, et réinventons la démocratie.

 

« L’humain qui se veut tel n’a qu’un seul devoir :

l’INSOUMISSION = L’UN SOUS MISSION ! »

Et surtout : N’ARRÊTONS PAS DE RÉFLÉCHIR

Je me résume

Un Président génial et providentiel, ça n’existe pas.

Pour vivre mieux et en paix nous ne devons jamais arrêter de réfléchir, de penser, parce que notre condition humaine est en charge du triomphe de la vie, à égalité pour tous face à la mort, en toutes différences les unes et les uns des autres, face à la vie.

Après les Celtes et les Grecs remettons sur ses rails le train de la démocratie. Nous avons besoin de règles pour nous organiser ensemble, du plus proche au plus lointain.

L’Europe a osé vouloir la Paix. Chaque commune, chaque peuple, doit pouvoir y trouver son compte. Les frontières des uns peuvent garantir les frontières des autres en toute fraternité.

Un seul objectif pour tous : LE TRIOMPHE DE LA VIE.

Une électrice parmi d’autres : Colette Trublet

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